J'agis dans les ténèbres pour servir la lumière- Ezio

Je me rappellerai toujours les premiers mots que mon père m'avait murmuré a ma naissance lorsque j'étais entre la vie et la mort...
"Tu es un Auditore, tu es combattant alors, mon fils... Bats toi !"
C'était comme ça que j'ouvris les yeux, dévoilant mon regard bleu saphir et écoutant mon père prononcer pour la première fois mon nom, Ezio de la meute Auditore.

une année avaient passé, malgré mon jeune age, j'étais déjà fort grand. Moi et quelques autres jeunes loups de ma meute, nous avions décidé d'avoir une... va t-on dire conversation avec les Pazzi, une meute que je n’appréciais pas. Avant de les rencontrés, j'avais regroupé ceux de ma meute pour leurs dire mes pensées et les motivés.
"Tous unis pour la victoire ! "
Chacun répétant mes paroles avant de laisser un grand silence pour me laisser place .
"Silentium, silentium mes amis, silentium... gratias. Savez vous ce qui nous réunis ici, ce soir ? L’honneur ! Vieri des Pazzi traîne notre famille dans la boue depuis trop longtemps et voudrait nous faire payer ses propres méfaits..."
Je n'eus le temps de terminer ma phrase que Vieri arriva, insinuant mon mensonge, lançant avec ses crocs une pierre a mes pattes. Je m'approchais de lui, un sourire arrogant sur mes lèvres avec une attitude fière.
"Justement, nous parlions de toi -lui dis-je - je croyais que tu ne viendrais pas, froussard !"
"C'est ta famille qui devrait avoir peur, bastardo, tu as peur de ne pas être a la hauteur ? "
Me cracha t-il a la figure. Pour le narguer un peu plus, je n'hésitais pas a lui dire quelque chose sur sa très charmante sœur.
"J'ai vu ta soeur tout à l'heure et je peux t'assuré - je jetais un regard sur mon groupe qui pouffa de rire - qu'elle ma trouvé a la hauteur ! "
Vieri n'avait pas supporté mes propos et pendant que je regardais ma famille, il me lança une autre pierre qui retomba sur mes lèvres, la souffrance était intense mais pas plus que la colère que j'avais en moi, j'eus l'envie de le traiter de Stronzo mais je préférais garder mes jurons pour moi. Vieri n'hésita pas a demander a son groupe de me tuer, la simple conversation se transforma donc en combat. Nous étions les plus fort bien sur, les Auditore ne pouvait pas perdre !
Vieri laissa ses loups s'attaquer a nous tandis qu'il s'enfuyais en courant, j'avais raison, un trouillard et rien d'autre, il méritait de mourir mais je ne laisserai pas ma famille toute seule, c'est pourquoi je me retournais pour me battre. Mon grand frère arriva avec un grand sourire.
"Je vois que tu ne sais pas passer une journée sans te battre, il faudra aller voir le druide. "
Me dit-il en me voyant la truffe couverte de sang.
" Mais non, ce n'est rien mais si sa te fais plaisir, j'irais lui demander conseil"
Le combat enfin terminé, comme je l'avais prédis, les Auditore sont les meilleurs, aucune autre meute ne leurs arrivent à la cheville !
Accompagné de mon frère et du reste de ma meute, je rentrais chez moi voir le druide qui apparemment n'était pas du tout surpris de voir arrivé l'héritier des Auditore... Il me soigna comme il le pouvait, laissant juste une cicatrice sur la truffe, mon frère fit une blague de mauvaise augure qui ne faisait rire que lui et ce druide.
"Il a un si beau minou et ses son seul atout "
"Futiti - Lui dis-je - "
Bien qu'il me prenait pour un gamin, je l'adorais, mon frère, nous avions tout les deux la meilleure vie qu'aucun autre loup ne pouvait avoir ! Pour rien au monde je n'aurais voulu qu'elle change.
Mon père m'aperçut et s'approcha de moi avec un regard sévère, me demandant s'il était aveugle et sourd et qu'il savait pour ma dispute avec Vieri... Ma tête changea, observant mes pattes, honteux de moi.
"Ton comportement est inacceptable - me dit-il avant de reprendre un air amusé -  tu me rappelles moi quand j'étais jeune "
Mon père continua sa conversation, me demandant d'aller remettre des lettres a quelques amis vivant a l'écart des meutes, des solitaires. Une demi heure plus tard, je rentrais à la meute.

Une fois arrivé, il y avait des traces de combat, une bonne partie de la meute avait disparue, en m'approchant un peu plus, une louve me sauta dessus et tapa ma tête. Je me relevais et l'observais, c'était la druide. J'étais perdu, inquiet, des milliers de questions... Tout était flou, reprenant peu à peu mon calme, le lui demandais ou était ma famille.
"Ils ont emmené votre père et vos frères et... "
"Mère !"
Criais-je en la voyant, elle était là avec ma soeur Claudia. Ma mère ne réagissait plus, elle était choquée, surement savait-elle ce qu'il se passait, moi, je ne savais pas, je n'étais qu'un jeune loup d'un an...
"Vous pouvez les conduire en lieu sur ? - demandais-je a la druide - "
Elle hocha la tête et s'en alla avec ma soeur et ma mère. Moi, je devais aller rejoindre mon père et mes frères.
Un groupe de loup qui appartenait surement aux Pazzi s'approcha, je me collais contre un arbre, dissimulant mon odeur comme je pouvais en attendant qu'il s'en aient. Quelques minutes après leurs rondes, je courrais jusqu'à l'endroit que m'avait indiqué la druide.

J'arrivais près d'une sorte de prison que les Pazzi avaient construit, 3 loups étaient là, mon père, Lorenzo et Petruccio, mes deux frères étaient en larmes mais mon père gardait espoir et me demandait d'aller voir un ami a lui, un grand loup blanc que j'avais rencontré quand j'étais petit. j'acceptais les yeux ruisselants de larmes, c'était dur, je savais que si le loup blanc ne réglait pas vite la situation, ma famille était condamné a mort par toute la communauté...
Je me rendais donc vers le grand mâle pour lui transmettre un écrit.
"Mon père et mes frères sont en prison... s'il...s'il vous plait..."
"reprends toi mon petit, respirer -me dit-il "
"Mon père m'a demandé de vous remettre ça "
Je lui tendis ma gueule pour lui remettre l'écrit. Il me laissa un sourire, répétant que tout allait s'arranger que ce n'était qu'un malentendu.
Le lendemain matin, je me dépêchais d'aller voir le "jugement", ce loup, oui, le grand loup blanc était là et regardait mon père hautainement. Petruccio, mon plus petit frère était tenu fermement par deux grand loup musclé et très impressionnant, je ravalais ma salive, ne sachant trop ce qu'il se passait. Un loup plus petit, le père de Vieri était là a raconter ce que ma famille avait fait, ordonnant aux autres loups de me retrouver et que mon sort serait le même que tous ceux de ma... Confrérie ? De quoi voulait-il parler, quelle confrérie ?
"Pouvez vous nous donnez des éléments susceptibles de vous blanchir ? " Hurla le grand loup blanc.
"Oui, tout les écrits vous on été rendu ! " répliqua mon père
"Je crains de n'avoir rien reçu"
Derrière tout l'attroupement de loup qui se trouvait autour de mon père et mes frères, je grondais que c'était faux, que je les avais rendu hier...
"Bourreaux, vous savez ce qu'ils vous restes a faire"
Mes yeux s'emplirent de larmes, quand les loups retirèrent la vie de Petruccio en premier suivit de Lorenzo, de là ou j'étais, je ne pouvais les empêcher d'agir et puis, du haut de mes un ans, je ne faisais pas le poids, j'étais impuissant. Je poussais tout les autres loups criant un NON avant d'entendre un ami de mon père me dire de fuir tant qu'il en est encore temps. A contre coeur, je m'en allais poursuivis par les Pazzi et les mé...médici je pense ?
Je ne comprenais pas vraiment ce qui m'arrivait, j'avais un poids énorme sur le coeur, je voulais abandonner, n'imaginant pas ma vie sans mon père et mes frères...

J'étais allé rejoindre ma mère et Claudia, elles étaient chez une louve brune appelé Paola. Ayant repris peu à peu mon calme, Paola me posa une question.
"Veux tu rester ici un moment ? "
"No, Gracias je dois partir - répliquais aussitôt - "
"Mais pourquoi ? Ou vas-tu ? "
"Je dois tuer Uberto, le grand loup blanc des Médici "
Mon air était plus triste, je détournais le regard de Paola, regardant le ciel bleu au dessus de nos têtes.
"Je comprends que tu veuilles te venger mais tu n'es pas un assassin, Ezio, fais moi plaisir et aussi a ta mère et ta soeur qui compte sur toi mais..."
"Épargnez vos discourt -lui dis je d'un ton plus dur -"
"Mais tu pourrais le devenir ! "
" Et c'est vous qui allez m'apprendre a me battre ?"
Elle laissa un sourire amusé avant de me répondre.
"Non mais je vais t'apprendre a survivre"
Mes yeux s'illuminaient, enfin après tout ces jours, quelqu'un m'aiderait, j'avais juste une question a lui poser mais je n'eus le temps de la lui demander car elle s'apprêtait a m'expliquer différente technique de survie...
"Gracias madonna "
"De rien mon petit Ezio, maintenant, poursuis ta mission."
C'est alors que je me lançais a la recherche de cet Uberto.

J'étais si ignorant, je ne savais pas dans quoi je m'étais lancé, je venais d'assassiner Uberto et mon oncle qui vivait dans une autre meute m'avait expliquer que c'était mal ce que j'avais fais. Effectivement, pris d'une colère intense j'avais fais souffrir le martyr au grand loup blanc. Après avoir compris que j'aurais du faire preuve de clémence en enlevant la vie de ce loup, mon oncle Mario m'expliqua quelque chose, je ne voulais pas le croire mais pourtant c'était bien réel...
"Tu dois apprendre a devenir un assassin, comme ton père. "
" Mon père n'était pas un tueur,c'était un dominant pacifique. - lui dis-je "
"Ton père est né pour tuer, crois le ou non, ton père faisait parti de la confrérie des Assassin's et tout comme nous tous, il combattait les Templiers ! "
"Non....c'est... impossible..."
"Ezio, je dois t'apprendre a te battre, que tu le veuilles ou non, tout les Templiers voudront ta mort ainsi que celles de ta mère et Claudia."
C'est avec difficulté que j'acceptais. Il finit par m'expliquer ce qu'était les Templiers et pour quelle cause nous nous battions.
"Nous, les assassin's agissons dans les ténèbres pour servir la lumière !"
Me répétait toujours mon oncle et il avait raison, ce que cela signifiait c'est que nous attaquions dans l’obscurité ceux qui veulent prendre la liberté d'autrui.